l'île de BRAVA
Brava est la plus petite île habitée du pays, et la plus difficile d'accès. Isolée, venteuse et singulière, elle est peu touchée par le tourisme. On y accède uniquement par bateau et les routes y sont rares. L'activité économique est essentiellement agricole avec sa production de bananes, de café, de manioc, de patates douces et de canne à sucre. La pêche est importante également ainsi que l'élevage de chèvres qui permet de faire un fromage.
VILA NOVA SINTRA
Capitale de l'île, elle se trouve à 520m d'altitude dans un ancien cratère volcanique. Comme toutes les villes Cap Verdiennes, Nova Sintra a sa place principale bien fleurie d'où partent des ruelles avec quelques belles maisons. Sinon, pas grand chose à voir, mais de belles balades aux alentours dont nous avons bien profité.
Rando vers Faya da Agua
Nous suivons la route qui mène au petit bourg à 4 Km, ce qui nous permet d'avoir de belles vues sur la ville.
Une route va directement à Faya da Agua, et plusieurs possibilités de descentes vers ce village se présentent à nous. Nous prenons un chemin qui n'est pas forcément le meilleur, car très vite il devient un petit sentier, et par moment nous n'avons même plus de traces. Mais de toute façon il faut descendre vers la mer...Les vues sur la faya sont magnifiques.
Après 2 heures de marche, nous arrivons dans un oasis avec quelques habitations de montagnards. Cherchant notre chemin, on nous indique un passage, et curieusement nous traversons la cour d'une maison avec ses occupants qui nous saluent. Puis marche dans la vallée verdoyante avant d'arriver au petit port de Faya da Agua.
FAYA da AGUA
Enchassée dans une baie bien abritée, ce village possède de coquettes maisons.
Après avoir bu une bonne bière bien fraîche, nous longeons la côte très déchiquetée vers la pointe de la faya. Des "piscinas" invitent à la baignade, mais aujourd'hui il y a beaucoup de vent et la mer étant très agitée, nous y renonçons. On a d'ailleurs du mal à trouver un coin abrité pour manger les quelques biscuits qu'on a apportés.
Puis c'est la longue grimpée pour retourner en ville. Comme il fait très chaud, nous préférons prendre la route pavée en espérant qu'un aluguer passera. Nous avons bien fait, car il y a de belles vues sur la baie, et la route a été taillée dans des cendres volcaniques, on est ravi.
Après 3 Km de côte, fatiguée, je lève le pousse quand un pick-up arrive derrière nous. La chance! Il s'arrete et nous grimpons à l'arrière du véhicule. Sympa, il nous ramène "à la maison"